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Le bureau d’aide juridique et la police de UMass organisent une conférence sur le thème « connaître ses droits »

Le bureau traite environ 700 cas par an
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(Jon Asgeirsson/Daily Collegian)

Frederic Bartmon du Student Legal Services Office, le bureau d’aide juridique pour étudiants, et le lieutenant Thomas O’Donnell de la police de l’Université du Massachusetts ont présenté mardi soir une conférence intitulée « Interagir avec la police : connaître ses droits et ses responsabilités ».

L’événement avait pour but de sensibiliser les étudiants à leurs droits et à leurs responsabilités sur le campus et dans leur vie personnelle. Bartmon s’est occupé des questions juridiques et O’Donnell a partagé le point de vue des forces de l’ordre.

Bartmon, ancien procureur et employé du bureau du procureur de district, a évoqué les nombreuses ressources mises à disposition par le SLSO.

« Nous sommes votre cabinet d’avocats », a-t-il dit. « Vous avez un cabinet d’avocats où vous pouvez bénéficier de consultations juridiques gratuites et dans de nombreux cas, de services juridiques concrets. »

Le bureau, qui existe depuis plus de quarante ans, traite environ 700 cas par an.

Bartmon a ensuite expliqué combien d’étudiants viennent chercher différentes ressources.

« On peut avoir besoin d’un avocat pour des raisons extrêmement diverses », a-t-il dit.

Qu’il s’agisse d’un bail, de problèmes avec la police ou même d’une simple consultation juridique, SLSO est là pour les étudiants.

O’Donnell, ayant l’expérience de la police de UMass, a souligné l’importance de connaître vos droits lorsque vous communiquez avec un agent et a donné des conseils sur les mesures à prendre dans cette situation.

Des membres de l’audience ont posé à O’Donnell des questions telles que « Faut-il accepter de passer un test de sobriété ? » ou « Pouvons-nous être fouillés par la police ? ».

En outre, il a expliqué aux étudiants les bons protocoles à suivre en cas d’arrestation. O’Donnell a demandé aux étudiants d’être responsables et de considérer ce que peut ressentir un officier dans sa fonction, en demandant aux civils de rester polis en toutes circonstances sur le moment et de porter plainte plus tard si nécessaire.

Les deux experts juridiques ont ensuite débattu du processus consistant à éviter un test d’alcoolémie.

O’Donnell a dit : “Vous avez le droit de ne pas vous incriminer.”

Il a ensuite expliqué que cela s’applique dans le cas où vous seriez arrêté et qu’on vous demande si vous alliez trop vite. Cependant, il a mentionné que si vous refusiez de passer le test, votre permis serait suspendu pendant 180 jours.

Bartmon a ensuite expliqué comment, lors de votre comparution au tribunal, vous seriez susceptible de récupérer votre permis tout de suite. En effet, il est difficile pour les agents de faire valoir le cas de conduite en état d’ébriété sans la preuve fournie par l’alcootest.

Bartmon a argumenté que cela peut sembler être une solution de facilité, mais l’avocat rappelle à l’auditoire que lorsqu’une personne est en état d’ébriété, elle n’évalue généralement pas ses droits de manière aussi lucide.

On a ensuite posé à O’Donnell diverses questions sur les droits des étudiants sur les campus en matière de drogue et d’alcool, en particulier la marijuana, qui a été légalisée récemment par de nouvelles lois.

Les nouvelles lois incluent un test pour déterminer si un conducteur est sous l’emprise de la marijuana. Dans ce cas, les agents vérifieront la tension artérielle et les yeux du conducteur et prendront même un échantillon d’urine.

«Vous avez le droit, comme dans le cas de la conduite en état d’ébriété, de dire « Non, cela ne m’intéresse pas », a déclaré O’Donnell en restant honnête avec le public. « Je ne suis pas en train de vous encourager à dire non, je vous encourage surtout à ne jamais en arriver là. »

O’Donnell a ensuite expliqué que si des étudiants devaient se retrouver en état d’arretation à cause de l’alcool, la police disposait d’un système lui permettant de les amener au poste de police pour passer la nuit en cellule de dégrisement avant d’être libérés dans la matinée.

« Dites-vous que si on laisse partir une personne ivre, il y a un risque qu’elle s’évanouisse dans la neige et qu’elle meure. Si cela arrivait, je m’en voudrais toute ma vie et quelqu’un dirait que c’est de ma faute », a déclaré O’Donnell, dont la priorité principale est de faire de l’Université un lieu sûr à tout prix.

« Notre objectif est le même : vous garder en sécurité et protéger vos droits », a déclaré Bartmon.

Jessica Kriegsfeld, une majeure en santé publique et en études juridiques, a assisté à l’événement. Lorsqu’on lui a demandé quelle était la partie qu’elle jugeait la plus intéressante, elle a répondu: «Probablement la partie concernant ce qu’on doit dire à l’agent quand on se fait arrêter, et le fait qu’on n’est pas légalement tenu de répondre à toutes les questions. »

Cassie McGrath peut être contactée à [email protected].

Meg Beauregard est la traductrice pour la version française et peut être contactée à [email protected]

Florent Charrier est l’éditeur de la version française et peut être contacté à [email protected]

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