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L’histoire surprenante des soins santé génésiques à UMass inspire la pensée révolutionnaire

Jetant un coup d’oeil à ce que le passé peut nous offrir.
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Je viens d’apprendre de l’histoire surprenante des soins santé reproductive à l’Université de Massachusetts. Ces informations ont été obtenues grâce à l’historien David Cline, qui a étudié à UMass et a beaucoup travaillé pour saisir les voix individuelles dans les histoires orales.  En 2006, Cline a publié Creating Choice, a Community Responds to the Need for Abortion and Birth Control, 1961-1973. Plusieurs de ses entretiens ont lieu à la bibliothèque W.E.B. Dubois. Étant donné les événements actuels, c’est un moment important pour se souvenir des personnes qui nous ont précédés. Ces histoires peuvent nous donner un aperçu du présent et avec un peu de chance inspirer un avenir différent. 

Pendant les années 1960 et 1970, UMass a été un lieu radical en matière de la contraception et d’avortement. La contraception a été interdite dans le Massachusetts pour les femmes non mariées jusqu’à 1972 et l’avortement a été illegal jusqu’à 1973. Néanmoins, la communauté de UMass a trouvé des moyens d’ assurer ces services par un réseau clandestin. 

Politiquement, Massachusetts est un état progressiste. Cependant, il n’a pas toujours été progressiste socialement, particulièrement en ce qui concerne les questions génésiques. Des spécialistes croient que cela c’est à cause de l’héritage catholique de l’État, qui s’oppose traditionnellement aux relations sexuelles hormis la procréation. Le nôtre avait été avec constance l’un des derniers états à legaliser la contraception et l’avortement. 

La contraception ne fait pas seulement référence à “la pilule” . Oui, la pilule était illégale, mais les femmes célibataires ne pouvaient pas acheter n’importe quelle forme de contraception, y compris les préservatifs, les diaphragmes, ou le spermicide avant 1972. La sanction pour les médecins qui prescrivaient ces produits a varié d’un amende de $100 à cinq ans en prison. 

De toute façon, les étudiants à UMass avaient des relations sexuelles et ils étaient avides d’informations. Voici, le ​​Dr. Robert Gage, qui est devenu le directeur des services de santé de l’université (UHS) entre 1960 et 1971. Dr. Gage était un champion des droits reproductifs qui a progressé l’accessibilité de l’éducation sexuelle, de la contraception, et des ressources pour les étudiants de UMass et à l’échelle nationale. 

Son acte peut-être le plus radical a été de prescrire la contraception aux étudiants, comme nombreux des praticiens sous sa direction. En faisant cela, UHS, qui est partie d’un système scolaire fondé par l’État, a enfreint la loi de l’État. Dr. Gage a rappelé que John Lederle, alors président de l’Université du Massachusetts, avait donné son autorisation implicite, déclarant, “si Bob Gage dit que c’est bon, c’est bon pour moi.” 

Il y avait un autre problème considérable — la grossesse non prévue. Comme le Dr. Gage le disait, “la contraception a échoué parfois” ou quelquefois les étudiants ne l’ont pas sollicitée. Il s’est remémoré une anecdote dans laquelle un enfant né dans un jardin de rhododendrons pendant la nuit fut emmené à l’UHS le matin suivant par un joueur de football américain lui disant “Vite, prenez-le, je ne veux pas le laisser tomber”. 

Des autres étudiants ont décidé de chercher les avortements. Selon des chiffres auxquels Cline a fait référence entre la fin des années 1960 et le début des années 1970, environ un quartier du corps étudiant feminin a cherché un avortement illégal chaque année. Nationalement, des estimations de cette époque prédisent que jusqu’à un million de femmes ont cherché des avortements illégaux et souvent dangereux chaque année. 

En 1968, des chefs religieux dans la ville de New York ont répondu à cette crise en développant le Clergy Consultation Service (CCS). Ce service comprenait des rabbins, des prêtres, et d’autres figures religieuses qui représentaient la plupart des dénominations sauf le Catholicisme. La vision du groupe a été d’offrir soutien, et, si on lui demande, de les envoyer vers des professionnels de l’avortement verifiés. D’après Cline, le clergé ont été d’accords que s’ils étaient détenus, ils prétendraient être “responsables devant une lois supérieure”.

Les branches de CCS ont commencé à apparaître dans toute la pays, y compris à UMass autour de 1969. Le premier apparu dans la Hampshire House, la branche a été dirigée par Révérend Ronald Hardy du United Christian Foundation (UCF), qui a représenté plusieurs dénominations protestantes. J’ai trouvé les mots de Révérend Hardy décrivant les motivations du clergé dans les Archives Universitaires: “Derrière les actions de CCS se cache la conviction que l’interruption d’une grossesse non désirée est fondamentalement une décision éthique qui implique la compréhension de la vie et de la mort. Il peut également être une situation de profond traumatisme émotionnel et psychologique pour la femme. Nous pensons que c’est la partie la plus importante de notre travail, qui consiste à aider les femmes à faire le tri entre différentes possibilités, leurs sentiments et leurs attitudes.”

Comme UHS refusait d’offrir des services d’avortement, CCS a rempli un grand besoin sur campus. En 1970, un étudiant de quatrième année et sa copine ont découvert qu’elle était enceinte sans le vouloir. Effrayés, pas conscient de CCS nouvellement ouvert ou où trouver l’aide, ils ont décidés qu’il effectuerait l’avortement. Quelques heures plus tard, elle est morte et il a été emprisonné. La communauté de UMass a été frappé par le chagrin. Révérend Hardy a écrit au Massachusetts Daily Collegian conseillant vivement à tout le monde d’essayer plus fort”. Il a énuméré ouvertement le numéro téléphonique pour l’assistance d’avortement et il a conclu “Grâce à cette expérience, apprenons tous à faire plus d’efforts et à aimer d’une nouvelle manière. Répandez la BONNE NOUVELLE !” 

En 1973, la Cour Suprême a pris la décision polémique de Roe v. Wade qui a légalisé largement l’avortement. Les branches de CCS se sont rapidement dissoutes ou ont fusionné avec des groupes comme Planned Parenthood. Bien que l’épreuve soit terminée de quelques façons, un contrecoup à l’avortement a explosé et ne s’est toujours pas tassé.  

L’année dernière, la Cour Suprême a autorisé une loi de Texas appelée Senate Bill 8 à rester effective pendant que les tribunaux inférieurs la contestent. La loi incite les citoyens à gagner des primes allant jusqu’à $10,000 en poursuivant en justice toute personne impliquée dans la fourniture d’avortements à six semaines ou plus. Ils entendront une autre affaire sur l’interdiction de l’avortement dans le Mississippi en juin de cette année. Nombreux voient les constatations continues de Roe v. Wade comme un signe que l’avortement légal est sérieusement menacé. 

Aujourd’hui, l’éducation sexuelle et l’avortement sont souvent perçus comme des questions hyper-politiques et nous-contre-eux. Selon l’ historienne de santé Alexandra Lord, nous sommes obligés de choisir entre des idées de “médecin ou moralité,” en nous laissant incapables de nous sentir concernés par les deux. La language de “pro-vie” et “pro-choix” exacerbe cette division inutile. Cette histoire a brouillé ces lignes pour moi et a remis en question mes suppositions concernant l’autorité et le religion. 

Quelle que soit votre opinion sur les questions des soins santé génésiques, je vous invite à explorer le passé qui étaye vos croyances. Cette conscience ne résoudra pas la polarisation, elle pourrait nous aider à repenser les cases dans lesquelles nous nous mettons parmi les autres et à envisager des nouvelles solutions. En tant qu’étudiants de UMass, qu’est-ce qui pourrait être plus révolutionnaire que de mettre en œuvre le changement ?

Pour citer le Révérend Hardy, “essayons plus fort et aimons d’une nouvelle manière”. 

Devinne Melecki peut être jointe à [email protected]

Natalie Koopman peut être jointe à [email protected]

Iris Thesmar peut être jointe à [email protected] 

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