Avec UMass comme exemple le plus récent, la National Collegiate Athletic Association (NCAA) a démontré encore une fois être une organisation incapable ni de cohérence ni de responsabilité dans sa gestion des violations athlétiques.
Quelqu’un qui quitte le basket-ball du côté des hommes gagne plus de 9100$. Un Championnat Atlantique pour le tennis des femmes défait plus de 9100$. Deux programmes établis avec des histoires détériorées – à cause des paiements accidentels distribués à 12 joueurs- un somme de plus de 9100$.
Comparez ça à 55$ millions, la somme d’argent que Clemson University a dépensé sur sa facilité de football américain en 2017.
Je ne tiens pas Clemson pour responsable d’avoir dépensé cet argent afin d’attirer des recrues, ni l’administration de UMass d’avoir mal alloué des bourses scolaires à deux pour cent des athlètes étudiants durant une période de trois ans.
Ceci n’est pas un problème limité à quelques universités à travers le pays. Il s’agit d’un problème institutionnel.
En 2017, l’Université de Louisville a été obligée d’annuler 123 victoires (et un Championnat national de 2013) de leur programme de basket des hommes parce qu’un employé sollicitait des prostituées aux recrues et aux athlètes prospectifs sur le campus à Louisville. D’accord, ils ont aussi reçu une amende de 600000$ -l’équivalent de leurs gains en tournée de cette période- mais ils avaient gagné 25 fois plus de ça pendant seulement la saison de 2013.
Le fait que l’offre de prostitués aux recrues à travers le programme le plus accompli d’un département athlétique provoque une punition similaire à une série de fautes de comptabilité est risible. Ça prouve que la NCAA n’a aucune cohérence ni responsabilité quant à l’établissement d’un précédent pour la gestion des violations athlétiques. Ou peut-être pas ?
Ce printemps, la Stephen F. Austin University a aussi dû quitter 100 victoires dans trois sports pour “la certification incorrecte des athlètes inéligibles” à cause d’une faute de bureau qui a rendu 82 étudiants éligibles incorrectement. Même si cette erreur comprend plus d’étudiants que celle de UMass, la nature des violations étaient similaires d’un sens : il s’agissait des fautes administratives qui a affecté des étudiants par inadvertance d’une façon positive; soit en leur offrant plus de bourses scolaires, soit en les rendant éligibles quand ils ne le seraient pas ailleurs.
Comparez ça avec la punition que LSU s’est donné la semaine dernière : les responsables du programme de football américain ont dit qu’ils allaient abandonner huit bourses scolaires au cours de deux ans parce que le star wide receiver Odell Beckham Jr, maintenant banni de jeu pour les deux prochaines années, donnait des liasses d’argent aux athlètes-étudiants après la victoire de la dernière saison du Tigers’ National Championship. En plus, un booster qui détournait un demi-million dollars aux joueurs à travers un hôpital local a été découvert récemment.
Il restera à voir si la NCAA acceptera la tape sur les doigts de LSU ou si ce dernier devra augmenter la sévérité de la punition, mais une chose est claire : l’idée de cette instance dirigeante de ce qui concerne une administration juste et équilibrée est au mieux, hypocrite et au pire, complètement corrompue.
Leurs mesures améliorées afin de déceler les violations financières en 2017 ont été décrite comme “la promotion d’intégrité, le renforcement de responsabilité et la prioritisation des étudiants-athlètes.” En réalité, l’administration actuelle de la NCAA promeut la déception afin d’éviter les punitions, ne prend aucune responsabilité pour sa manque de cohérence, et met des étudiants-athlètes à la clémence de combien de revenus leurs départements respectifs gagnent cette année. Il est temps de non seulement s’attendre à mieux de la part de l’instance dirigeante première des athlétiques universitaires, mais aussi d’en exiger.
Freeman Alfano est correspondant au Collegian et peut être joint à [email protected].
Margot Powers est traductrice au Collegian dans le section française. Elle peut être jointe à [email protected].
Iris Thesmar est l’éditrice de la section française au Collegian et peut être jointe à [email protected].