Le COVID-19 ravage notre nation. Les cas ont augmenté de plus de 500 000 la semaine dernière, soit en moyenne 70 000 nouveaux cas par jour, tandis que 216 000 cas de COVID ont été liés à la réouverture des universités. Plus de 220 000 personnes sont mortes, les retombées économiques ont poussé 8 millions dans la pauvreté et un Congrès indifférent n’a offert aucun autre soulagement. Les taux d’anxiété et de dépression augmentent, surtout chez les jeunes adultes. Et la réponse de UMass à cette crise, en dehors de faire des coupes inutiles pour rassurer le Massachusetts qui continue de diriger la nation vers le chômage, en est maintenant à expulser les RA et les PMs qui ont été injustement licenciés au cours du semestre de cet automne.
À la fin de l’été, lorsque l’Université a mis à pied à terre la grande majorité des AR et des PM, notre syndicat a obtenu un logement gratuit pour tout le personnel licencié. Nous allons tenons l’Université responsable pour ces licenciements illicites; cependant, notre objectif actuel est de trouver un logement pour tous les AR et PM, dont beaucoup acceptent cet emploi parce qu’ils dépendent du logement sur le campus. Dans une communication par courriel envoyée le mercredi 28 octobre, l’Université a clairement indiqué qu’elle n’offrait pas de logement gratuit au personnel licencié pour le semestre du printemps dernier.
Ainsi, au milieu d’une pandémie qui fait rage, d’une crise économique et d’une calamité en matière de santé mentale, l’Université a envoyé un message clair à ses étudiants: vous ne signifiait rien pour nous. Les RA et les PM se sont battus bec et ongles pour exiger que UMass rouvre en toute sécurité. Alors que le COVID a augmenté dans d’autres universités qui ont rouvert sans ventilation adéquate, EPI et tests COVID deux fois par semaine, le COVID est resté relativement contenu sur le campus UMass, grâce à ces mesures. Des épidémies hors campus se sont produites, mais des protocoles de test stricts ont en grande partie assuré la sécurité des étudiants sur le campus.
Au cours de l’été, le plan de réouverture initial de UMass n’incluait pas une ventilation adéquate, un ÉPI ou des tests deux fois par semaine; en conséquence, les RA et les PM ont vivement critiqué ce plan dangereux. Nous sommes fiers d’avoir exigé que UMass donne la priorité à la sécurité avant tout, et de constater que le COVID a été largement tenu à distance grâce aux mesures de sécurité de cet automne.
Pourtant, UMass a violé ce contrat et a manqué de respect à ses travailleurs essentiels. L’article 22 de notre contrat stipule clairement que les RA et les PM ne peuvent être licenciés; cependant, UMass prétend que puisque nous n’avions pas signé nos documents de travail définitifs, notre contrat ne s’applique pas. UMass a sciemment retenu ce contrat des employés afin qu’ils puissent nous licencier à volonté. Cela semble-t-il digne des idéaux de dignité et de respect que les dirigeants universitaires prétendent valoriser?
Et maintenant, alors que la pandémie s’aggrave et que les difficultés économiques se poursuivent, UMass choisit d’abandonner ses étudiants les plus vulnérables, qui ont accepté des emplois de RA et de PM parce qu’ils dépendent du logement sur le campus. Au semestre de printemps, les RA et les PM qui ont été mis à pied et qui vivent sur le campus ont le choix: payer des milliers de dollars pour se loger ou être expulsés. En outre, les RA et les PM sont une main-d’œuvre principalement constituée de minorité ethnique; ce n’est pas un hasard si le mépris impitoyable de UMass pour les travailleurs etudiants nuit plus aux étudiants noirs et bruns que les autres.
De plus, nous présentons un autre choix: honorer notre contrat, réembaucher tous les RA et PM pour soutenir correctement les étudiants (à distance ou en personne) pour le semestre du printemps 2021. Nous vous exhortons également à réaffecter les ressources des services de police aux soins communautaires, comme le préconise la Racial Justice Coalition.
UMass a une chance d’être un modèle de campus pro-ouvrier et antiraciste. Les membres de notre syndicat et de la Racial Justice Coalition tiendront un rassemblement au centre commercial Haigis le samedi 31 octobre à 14h00 pour pousser UMass à faire ce qui est juste. Les étudiants, les parents et les membres de la communauté doivent s’inscrire pour assister au rassemblement et envoyez cet e-mail pour lutter contre les expulsions et les licenciements qui ne font qu’exacerber les difficultés de cette pandémie.
Marco Maldonado et James Cordero sont les coprésidents du résident adjoint / Peer Union Mentor.
Meg Beauregard est la traductrice pour la version française et peut être contactée à [email protected]
Iris Thesmar est l’éditrice de la version française du Collegian et peut être contactée à [email protected]