Si vous sortez de Franklin Dining Commons et que vous vous dirigez vers la bibliothèque W.E.B. DuBois, vous passerez devant la ferme hydroponique de l’Université du Massachusetts Amherst, où nous utilisons des connaissances approfondies de la physiologie des plantes et les technologies hydroponiques pour faire pousser de fraîches et délicieuse laitues romaines. Essayez de regarder à travers la fenêtre, vous verrez un ensemble de tables, de lampes incandescentes ou LED colorées, et des plantes cultivées de diverses façons. À droite de l’entrée, il y a même un vivier où des poissons fertilisent des blette et des herbes avec leurs déchets ! Cette technique s’appelle l’aquaponie et dans quelques opérations de plus grande envergure, on élève ces poissons pour leur viande en même temps qu’on les utilise comme des machines à produire de l’engrais. Ce vivier n’est qu’un exemple de ce qui fait de UMass Hydro un centre de l’innovation dans l’agriculture biologique.
Je travaille à UMass Hydro depuis que mon ami Colin me l’a fait visiter au début du semestre. C’était génial de voir comment tout fonctionne. Frappez à la porte quand vous nous voyez travailler ou envoyez-nous un courrier électronique à [email protected].
Nous serions ravis de vous proposer une visite. Nous aimerions que plus de gens découvrent ce que nous faisons car nous essayons actuellement d’obtenir des bourses. L’uns de ces financements servirait à construire un vivier aquaponique plus grand et l’autre pourrait nous permettre de construire une nouvelle installation beaucoup plus grande sur un nouveau site. Mon travail à UMass Hydro me rapporte des crédits et je travaille six heures par semaine à peu près. J’arrive, regarde la liste de tâches, et j’ai fini.
Je me concentre principalement sur la prévention des maladies. La laitue hydroponique est particulièrement sujette au mildiou – une moisissure poudreuse et blanche qui se développe sur la surface des feuilles sèches. Elles sont sèches parce qu’il ne faut pas arroser les cultures hydroponiques. Tout ce qu’il leur faut en eau est fourni par la solution nutritive dans laquelle baignent leurs racines tandis qu’elles flottent sur des blocs de mousse. Les plantes ne se noient pas parce qu’elles sont oxygénées par une chute d’eau, ce qui est très cool ! C’est une chute d’eau assez modeste qui coule de quelques tubes, mais vous pourriez imaginer ce qu’une plus grande installation aurait, comme celle que nous pourrons peut-être construire.
Nous avons découvert qu’il est possible de traiter le mildiou facilement, efficacement, et naturellement en utilisant un vaporisateur rempli de bicarbonate de potassium, ce qui a des effets comparables au bicarbonate de soude, au savon, à l’eau, et à l’huile de margousier, une huile végétale extraite d’un arbre originaire d’Inde : Azadirachta indica. Je m’amuse à en asperger les laitues de haut en bas et tout le mildiou disparait. La solution de l’huile de margousier que nous utilisons est évidemment sûre aussi bien pour les êtres humains que pour les plantes. Elle fournit même un complément en potassium et nous lavons les feuilles à la récolte. Nous avons aussi été confrontés au Pythium, une maladie fongique des plantes que nous avons soignée avec une infusions de compost, une solution probiotique pour plantes faite à partir de compost, de mélasses et d’air.
Venez visiter UMass Hydro pour en savoir plus. Nous vendons notre laitue à Franklin Dining Commons, Greeno Sub Shop et Belly of the Beast, mais nous cherchons toujours à élargir notre opération et vous pouvez nous soutenir. En plus, nous aimons bien montrer ce que nous faisons aux gens. Nous sommes tous des étudiants spécialisés en sciences agricoles dont la botanique, l’étude du sol et des insectes, les sciences horticoles et la permaculture. Nous sommes très motivés dans notre domaine. Nous voulons fournir des aliments goûteux et riches en nutriments au plus grand nombre, en utilisant les pratiques les plus durables et éthiques que nous pouvons concevoir. C’est notre mission.
Par Erik Vegeto
Margot Powers est la traductrice pour la version française et peut être contactée à [email protected]
Florent Charrier est l’éditeur de la version française et peut être contacté à [email protected]